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28/06/2013

TRANSES INHUMAINES

OMBRES FURTIVES.jpg

 

TRANSES INHUMAINES

 

Il y a ce qui lui procure cette étrange sensation,

Quelque chose insufflé par l'ordre du terrible.

 

Il est impératif de prendre forme pour commencer à être,

Alors qu'il n'est que cet état mouvant qui ne se fixe jamais

Dans l'affirmation plausible où ce qu'il est trouve refuge.

 

Comment rendre compte au plus près de la déflagration

Qui se produit parfois à l'intérieur de certains êtres?

 

L'apprentissage permanent proposé par la vie

Bouscule la morne frontière de sa propre pensée

Qui lui impose de n'exister qu'à la marge de son temps.

 

Dans un monde secoué de transes inhumaines,

D'errements d’ombres furtives à peine audibles,

S'érige en sculpture-tourments une compression d'horreurs

Dans l'assourdissant silence qui succède au vacarme.

 

P.  MILIQUE

LE VOLCAN EL TEIDE (Captation Personnelle) -- ÎLE DE TENERIFE (CANARIES) LE 20 MARS 2013

 

LE VOLCAN EL TEIDE

(Captation Personnelle) --

ÎLE DE TENERIFE 

(CANARIES)

LE 20 MARS 2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 27/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

27/06/2013

27/06/2013

FRED PELLERIN: LA PRISE DE PAROLE

 

FRED PELLERIN

LA PRISE DE PAROLE


Fred Pellerin, « porte-bonheur » de la Fête nationale, s'adresse aux gens par le truchement de cette vidéo. Ce témoignage venant de l'un des conteurs les plus appréciés du Québec et de la francophonie s'avérait incontournable, alors que l'on s'apprête à célébrer, sur le thème « Entrez dans la légende », ces « histoires à rester debout » dans lesquelles il « mouillait des hommes forts ». Il s'agira en même temps d'un appel à se « construire du grand et du solide ».

 

Adorer, non, la vénération très peu pour moi.
Mais aimer, ça oui je l'aime ce garçon-là

Et pas qu'un peu!

TROUBLE NOCTURNE

SORTIR DE LA NUIT.jpg

 

TROUBLE  NOCTURNE 

 

La nuit est souvent propice aux confidences,

Inaccessibles espaces aux couleurs chamarrées

Qui accouchent la complexité d'émotions sincères.

 

L'authenticité qui émane de ces échanges nocturnes

Se fait la clé de voûte d'un harmonieux édifice

Dont l'inavouable chaleur s'insinue dans le rêve d'hommes

Secrètement animés d'immorales ardeurs

Qui, faute de pouvoir s'éteindre dans l'apaisé  d'un cœur,

Jette un trouble définitif et se garde bien de le dissiper.

 

P. MILIQUE

IMANY en concert Première partie de BEN L'ONCLE SOUL AU Bikini

 

IMANY

EN CONCERT

Première Partie De

BEN  L'ONCLE  SOUL 

  AU BIKINI

TOULOUSE

  28  10  2010

 

Comment ne pas être durablement sous le charme d'une telle voix?

Envoutant!

26/06/2013

YVES BOMMENEL: MA DECHIRURE

 

YVES BOMMENEL

MA DECHIRURE

 

Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.

NOIR ABYSSE

REGARD FATIGUE.jpg

 

NOIR ABYSSE

 
Son existence est si altérée par l'absence
Qu'elle a désormais le regard exténué et vide
De celle que le sommeil ne visite plus jamais.

Un manque terrible s'est désormais incrusté
Qui peu à peu à peu façonne le noir abysse.

P. MILIQUE

ARNO EN CONCERT "LE BIKINI"

 

ARNO

 

(Captation Personnelle)

 

EN CONCERT

 

 

"LE BIKINI"

 

TOULOUSE

 

le 17 Novembre 2010

LA PARISIENNE LIBEREE : "L'EMPIRE DU FUTUR PROCHE"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"L'EMPIRE DU FUTUR PROCHE"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


On raconte qu’autrefois
Au temps du libéralisme
On ne comptait que sur soi
C’était avant le cataclysme
Avant que la météo
Ne suspend’ au dessus de nos têtes
Un nuage de capitaux
Avant qu’il ne pleuve des dettes

La plus grave erreur que l’on fait à gauche, c’est de penser qu’il faut se battre contre le libéralisme. Le libéralisme est mort en 1979. […] On n’est plus dans une économie du profit, mais dans une économie du crédit.

« Si les marchés financiers
Venaient à nous contrôler… »
J’en vois déjà qui s’inquiètent
Qu’ils se rassurent, c’est chose faite !
Éviter de paniquer,
La vertu c’est l’optimisme
N’alarmons pas les croupiers
Du néolibéralisme

Aujourd’hui et depuis trente ans, l’économie de casino ce n’est pas une menace, c’est effectivement ce qui dirige la société.

« Citoyens libérons-nous !
Cela ne peut plus durer »
Criait un homme à genoux
En saisissant son épée
Calme-toi, dit son copain
T’as raison, c’est dégueulasse
Mais patiente, si tu veux bien
Je suis dans mauvaise passe

J’ai placé le peu d’argent
Que j’avais pu épargner
On luttera mais pas maintenant
Là, j’ai besoin des intérêts
Et puis pense à ta maison
Qui n’est pas finie de rembourser
Faut se révolter, t’as raison
- Mais faut savoir où loger.

« Allez ça va, j’ai compris »
Lui répondit le héros
« D’abord je paye mon crédit
Ensuite je rachète une auto… »

Qu’est-ce que ça veut dire « protéger les gens des marchés financiers ? » À droite, cela veut dire : faire ce que les marchés financiers demandent. C’est le principe de la mafia. Comment on se protège de la mafia ? On se protège de la mafia en payant ce que la mafia demande, et là on est protégés : elle ne nous attaque pas. D’ailleurs la mafia, elle dit : « je suis là pour vous protéger ». « De qui ? » « De nous, si vous n’acceptez pas de payer pour la protection. » Donc apaiser les marchés financiers c’est ça. […] Du côté des sociaux-démocrates, on ne peut pas tout à fait dire ça. Donc on dit : « certes il faut apaiser les marchés financiers, mais de façon juste, c’est-à-dire en répartissant l’effort pour tout le monde… »

Comme il y a moins de services publics
Les citoyens sont fâchés
Et les hommes politiques
Se trouvent bien embarrassés
« Les gens veulent qu’on les protège,
C’est peut-être pas une bonne idée
Mais voyons ce que les stratèges
Ont à proposer

« De quoi est-ce qu’on pourrait bien les protéger ? On pourrait les protéger d’une invasion étrangère, de millions et de millions d’Africains qui envahiraient l’Europe ? Ouais. Alors évidemment ce n’est pas vrai, mais on n’a rien d’autre en magasin alors qu’est-ce qu’on va dire ? Et puis c’est crédible, de temps en temps il y a quelques barques » […] Nicolas Sarkozy avait fait un grand truc là dessus, un grand discours sur l’étroitesse du détroit de Gibraltar… « Il est tout petit le détroit de Gibraltar. Il y a plein plein plein plein d’Africains de l’autre côté. La plupart des Africains sont de l’autre côté, hein, il faut savoir ça. »

Il y a comme une fidélité
Une sorte d’accoutumance
Qui pourrait presque s’appeler
« Néolibéralodépendance »
Chacun a besoin de sa dose
Beaucoup rêvent de décrocher
Mais l’avenir n’est pas rose
Et peine à rougeoyer

La grande force du néolibéralisme c’est de pouvoir répondre quand on lui dit « Ça ne va pas tenir longtemps votre système, ça va mener à la catastrophe. Dans un petit temps, ça sera fini » – « Sans doute mais ça c’est dans le futur plutôt éloigné. Et le grand avantage du futur proche sur le futur éloigné, c’est qu’il vient avant ! Donc peut-être qu’après-demain ce sera le désastre, mais demain il y a quand même un maximum de retours sur investissements à retirer… » […] Le néolibéralisme, c’est l’empire du futur proche.

L’avenir est compromis
Le présent saccagé
Mais jamais jusqu’ici
Le temps ne s’est arrêté
Surprenons les marchés
En estimant le monde
A nous de spéculer
Toutes les nanosecondes !

L’enjeu ce n’est pas de revenir en arrière au bon vieux temps du libéralisme. L’enjeu c’est, à mon avis, de changer les conditions d’accréditation. C’est-à-dire accepter qu’on vit dans un monde du crédit. Le véritable enjeu c’est : « qu’est-ce qui donne du crédit ? Qu’est-ce qui donne de la valeur ? »

25/06/2013

FEDERICO GARCIA LORCA, « MADRIGAL D'ETE» (1920)

 

FEDERICO GARCIA LORCA

« MADRIGAL D'ETE»

(1920)

Lu par Félicien JUTTNER

Extrait du recueil Livre de poèmes (1921),  Gallimard.

Traduction d’André Belamich

 

Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.

 

Choix de Baptiste Guiton

Réalisation : Marguerite Gateau

Prise de son et mixage : Bernard Lagnel

Montage : Manon Houssin

Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 25/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

25/06/2013